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 Harry Potter

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MessageSujet: Harry Potter   Harry Potter Icon_minitimeDim 7 Avr - 16:05


HARRY POTTER


ft Daniel Radcliffe

■ Maison : Gryffondor
■ Année d'étude : 8 ème année
■ Sang : Mêlé
■ Baguette: Bois de houx, 27,5cm, très souple. Elle contient une plume de Phoenix.
■ Patronus: Cerf
■ Epouvantard : Détraqueur
■ Amortencia : Inconnue
■ Animal de compagnie : Aucun
■ Particularité magique  :
■ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

Les Cours

Cours Favoris : Défense contre les forces du mal

Cours détestés : Potion et divination

Cours sans plus : Botanique

Caractère
Harry fut un garçon plein d’assurance à la moue rieuse. Toujours prompte à la plaisanterie, il avait l’humeur facile et les habitudes un peu gaillardes de sa maison. Il était courageux, ou du moins ne s’inquiétait-il jamais du danger avant d’agir. C’était un garçon essentiellement positif qui tirait de ses malheurs de conséquentes leçons de vie et d’humilité … Qu’il dédaignait souvent. Il connaissait ses qualités, et s’il détestait le rôle qu’on lui avait dévolu et l’image de héro qu’on lui imposait, il appréciait la nécessité absolu que représentait son existence. Il conservait cependant quelques petites traces de cynismes derrière lequel il s’était dissimulé une bonne partie de son enfance. Comme nombre d’adolescent, il avait le mécontentement facile, la plaisanterie parfois un peu acerbe sans trop s’en apercevoir.

Désormais, Harry n’est que l’ombre de ce qu’il fut. Un vestige à peine qui rit tristement et tente de dissimuler sa peine et sa culpabilité derrière une quotidien froidement orchestré. Il se mêle à ses camarades et vie à leur rythme, mais la chaleur qui ondoyait sous ses orbes émeraudes s’est aujourd’hui tarie.  

Derrière l'écran
■ Pseudo : Lu’
■ Votre personnage : [ ] Inventé - [X] De la Saga
■ Un dernier mot :
■ Pour le bottin : ■ Daniel Radcliffe – Harry Potter ■ PRIS

️Laxy Dunbar
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MessageSujet: Re: Harry Potter   Harry Potter Icon_minitimeDim 7 Avr - 16:06



Histoire
Lorsqu’il y repensait, Harry pouvait isoler trois pans majeures de son existence. Il y avait d’abord eu le 4 Privet Drive, un semblant de foyer rigide et partial qui avait accueilli ses dix premières années. De cette époque, il ne conservait que des réminiscences nébuleuses d’où perçaient parfois une voix grondante, des bas-joues pendantes, un rire gras, une poigne trop ferme qui se resserrait sèchement sur son bras. Sa vie là bas n’était désormais que certitudes établies par de vieux souvenirs maladroits ; il connaissait le chagrin qu’il y avait éprouvé sans pouvoir cependant s’en rappeler parfaitement. C’était il y a longtemps ; avant Poudlard, avant ses amis et ses ennemis, avant la guerre et Voldemort.

Voldemort fut avant lui pourtant. Il fut la cause de ses dix premières années d’isolement. Mais pour Harry, pour Juste Harry, la magie n’était qu’un mythe qui barbouillait quelque vieux contes pour enfant. Il n’en accusait pas les quelques événements bizarres qui survenaient parfois en sa présence. C’était un gamin, un gamin très éveillé qui reconnaissait à son jeune âge les chimères de l’enfance. Tous les enfants accusaient les chaises de se mouvoir parfois d’elles-même, il n’en soupçonna donc jamais la magie.

Et parfois, malgré les misères qui durant ses plus jeunes années lui arrachèrent de violentes crises de larmes, il se prenait à regretter, il se surprenait du pincement qui lui tirait le cœur lorsqu’il repensait à la quiétude d’une vie sans magie. Les Dursley étaient bêtes, et le garçon s’en était rapidement (r)assuré. Ils n’étaient pas véritablement méchants, simplement réactionnaires, obtus, boursouflés par une autosatisfaction  qui les gonflait d’orgueil … Mais pas sincèrement méchants. Harry les en avait pourtant accusé, avant. Mais depuis, le mal, il l’avait rencontré, côtoyé parfois et vaincu enfin.

Ils avaient simplement peur, se dit-il silencieusement.

Parce qu’ils craignaient la magie, comme ils craignaient tout ce qui les bousculait trop rudement. Au final, ils n’étaient que des hommes, semblables à tant d’autres qui redoutaient l’étrange et frappait d’abord pour être certain d’annihiler la menace. Non, Harry ne les détestait pas, il ne les détestait plus. Il éprouvait une peine sincère pour ces gens qui ne fréquenteraient jamais que leurs semblables. De la peine oui, et un semblant de jalousie.

Il y avait eu Poudlard ensuite : un événement inattendu qui bouscula toutes ses certitudes d’enfant. Plus que Poudlard, c’était le monde de la magie qui s’ouvrait à lui. Un instant, durant quelques semaines qui s’étalèrent peut-être sur un ou deux mois, il avait été convaincu de sa chance. Harry était un sorcier, il n’était pas simplement le neveu abhorré des Dursley. Il n’était pas tout à fait comme eux. Il  n’avait plus à se lire en eux, dans leurs constantes réprimandes et les brimades qui les accompagnaient sans cesse. Parce que lui, tributaire de deux univers, comprenait bien plus précisément le Monde dans son unité.

Désormais, Harry avait des amis : Ron et Hermione, principalement. Mais d’autres qui prêtèrent peut-être plus d’attrait à son nom – qui le précédait toujours, – au début du moins. Car il put à de nombreuses reprises s’assurer de leur dévotion. A Poudlard, les gens l’appréciaient, et il se savait particulièrement estimé par le corps enseignant. Pas unanimement, évidemment. Le professeur Rogue ne le portait pas dans son cœur, et Harry lui retournait ses bons sentiments.

Il y avait tant à dire sur lui, sur la vie qu’il mena durant ces sept dernières années : périlleuse, épuisante, émouvante ou déchirante. Il avait connu les joies simples de l’adolescence – de la vie, plus largement. – Il s’était lié d’amitié avec la famille Weasley qui l’avait accueilli comme un fils, il était tombé amoureux – deux fois, – il avait participé à quelques réjouissances – inter ou intra maison, – il s’était illustré au Quidditch, on l’avait célébré, il avait rencontré les amis de ses parents, son parrain notamment. Il avait appris à chérir sincèrement une famille, un proche, un ami. Il avait été si peu aimé durant ses premières années qu’il était incapable de dissocier l’ami de la famille et traitait indifféremment tous ses proches.

Mais ces joies étaient dérisoires et les malheurs qui l’assaillirent les balayèrent toutes. Parce qu’il était Harry Potter, parce qu’il était le garçon qui avait survécu, il fut précipité si souvent dans les ténèbres. Et il y entraîna ses amis et tous les gens qui le portaient aux nues. Lorsqu’il y repensait, il s’étonnait de la dévotion de ses meilleurs amis qu’il éprouva dès sa première année. Ron se sacrifia, puis Hermione ensuite pour le laisser récupérer la pierre philosophale. Oui, s’il devait mener une rétrospection globale et correcte de son existence, Harry avait toujours confronté ses amis à de terribles dangers.

Personne pourtant, n’avait jamais douté de lui – excepté en quatrième année, lorsqu’on lui reprocha de s’être émancipé d’un règlement auquel tous ses camardes furent soumis. – Personne ne l’avait jamais délogé de son piédestal. Pas même Malfoy.

Surtout pas Malfoy, pour être honnête. Au contraire, il occupait dans son existence l’exacte rôle qui lui était dévolu. Son rival … Harry avait décliné la main qu’il lui avait tendu, mais plus que cela, jamais les deux garçons ne se seraient entendus. Leur inimitié  n’est le fait d’une rencontre désagréable dans une boutique du chemin de traverse. Elle devait être ancrée quelque part sur un long parchemin qui préludait le destin de chaque être humain. Harry occupait son rôle, et Malfoy le sien. Évidemment …

Harry, l’élu, le garçon qui avait survécu, la clé du succès de l’Ordre du Phénix, le héro qu’il avait ignoré être durant près de dix ans, le garçon qui ignorait tout de la magie se heurtait violemment à Malfoy, un héritier Mangemort qui arbora la marque après son père, une famille qui jura dévotion au seigneur des ténèbres, un élément commode pour Voldemort, le garçon encensé par sa maison mais exécré par le reste de l’école qui n’avait de familier que le monde de la sorcellerie.

Ils étaient chacun si différent de l’autre que Harry se demandait parfois s’ils ne se rejoignaient pas parfaitement. Si lui n’était un héro que pour les autres, peut-être que Malfoy était condamné à être un enfoiré uniquement dans le jugement commun. Néanmoins, Harry ne s’en attendrissait pas. Il se moquait bien des brimades qu’ils lui lançait, qu’il le blâma et se rit de lui. Mais il s’en était pris à ses amis à de nombreuses reprises, et pour cela, il le dédaignait.  Mais il l’avait sauvé. Harry le reconnaissait. Il l’avait sauvé. A ce moment, il semblait si … Terrifié. Et la peur, si elle pousse souvent au crime et aussi un signe inéluctable d’humanité.

Puis il y avait eu la guerre. Un conflit où les gens s’étaient battus à sa place, où ils avaient été précipités dans une mort précoce : Fred Weasley, Colin Crivey, Remus Lupin, et d’autres encore.

Des héros au panthéon de la guerre, disait la gazette. Rien que des morts, des vies qui n’étaient plus et qui en abandonnaient d’autres éplorées derrière elle. Il s’était tant haï qu’il avait été certain de subir la rancœur de tout le monde sorcier – ou celle de Molly et Ron, à défaut. – Mais encore, il fut encensé. Il ne les supportait plus, ces acclamations. Mais il les avait pourtant accepté durant quelques semaines. Comme il avait accepté de poursuivre son idylle avec Ginny. Mais elle ne comprenait pas. Elle portait le deuil de son frère sans jamais lui en faire le grief.

Un jour, il disparut. Il avait d’abord rejoint le 12 square Grimmaurd sans y quérir la quiétude qu’il recherchait. Il y voyait partout les plaisanteries des jumeaux, ses veillées avec Ron et Hermione, les discussions échangées avec son parrain … Il y voyait tout ce que cette guerre avait détruit. Il rejoignit finalement le monde moldu. Il traversa l’Europe ; il parcourut la France, l’Espagne et l’Italie. Il évita la misère des pays de l’Est craignant de la misère humaine ne reflète trop durement la sienne. Il s’était établi quelque semaines en Grèce et décida de s’y installer pour de bon lorsqu’il reçut la lettre de Mcgonagall. Il avait hésité, longuement. Mais il estimait ses errances éphémères. Un jour peut-être, il s’établirait solidement dans le monde sorcier et sans diplôme il risquait de rencontrer quelques difficultés, fusse-t-il le sauveur du monde sorcier.

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